La cigarette électronique connaît une expansion fulgurante quelques années. Cependant face aus risques potentiels découverts par certains chercheurs, l’État a mis au point des normes. Voici donc les dispositifs qu’il a pris concernant l’e-liquide continu dans l’appareil.

Que contiennent exactement les liquides électroniques ?

Le-liquide constitue l’une des bases fondamentales de la cigarette électronique. En effet, contrairement aux cigarettes traditionnelles qui ont besoin du tabac, ce dispositif nécessite l’utilisation de solutions. Il n’a pas besoin de combustion. Il faut simplement le réchauffer avec une résistance. Elle est composée tout d’abord de la glycérine végétale pour donner de l’épaisseur à ses fumées. Mais on y retrouve aussi du propylène glycol, un produit utilisé dans l’industrie alimentaire et pharmaceutique. Il s’agit d’un véhicule important des arômes. Il participe aussi à l’amélioration du « hit ». On peut retrouver aussi de la nicotine dans le liquide électronique. Mais sa présence est moins élevée que sur un tabac. Le liquide électronique peut être dangereuse si rentre en contact avec la peau ou si l’on a pu l’ingérer.

À quoi sert la norme ?

Deux normes volontaires sont maintenant accessibles à tous les concernés qui décideront de l'adopter. Elles visent à rassurer les utilisateurs, à encourager les produits d’excellents qualités et à appuyer l'expansion de ce marché de 400 millions d’euros en France. Les produits disposant de ces labels bénéficieront donc d’une accréditation provenant d’une autorité compétente. Une autrenorme volontaire a été parachevée en 2015 et porte sur la distinction des émissions. Il est nécessaire de noter que les normes françaises constituent la base de la réglementation européenne. La France préside ces travaux au sein du Comité européen de normalisation (CEN).

Quels sont les points essentiels de la norme ?

De nombreux e-liquides de recharge pour cigarettes électroniques ne sont pas conformes : « l’étiquette ne correspond pas à la composition du produit analysé », telle que la présence ou le taux de nicotine. En outre, 6 % de ces produits étaient considérés comme « dangereux » en raison de l’absence d’étiquetage indiquant le danger ou de l’absence de verrou de sécurité pour les enfants. C’est le verdict rendu par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression de la fraude française (Dgccrf) qui après avoir analysé 110 liquides par e-cigarette et constaté de « nombreuses anomalies ». Il est donc important de bien lire les étiquettes pour observer les normes et les labels afin d’avoir un produit sûr et conforme.